Jamais deux sans trois ! Après le succès des deux rénovations de chambre précédente il est temps de s'atteler à la chambre d'Albert.
Il est d'ailleurs grand temps puisque l'état général de celle-ci avant les travaux n'est pas enviable : deux des murs sont entièrement à nu, le papier peint sur les autres murs à mal vieilli, un
trou dans le mur à hauteur de la porte communique presque jusqu'à la pièce adjacente !
C'est donc reparti pour le ballet des meubles dans les couloirs afin de vider la pièce, protéger le parquet et commencer à lessiver les murs et retirer l'ancien papier-peint ce qui s'est avéré ne
pas être une mince affaire : pour un papier peint vieux de 200 ans il tient bon !
Une fois échafaudage monté et le papier peint entièrement retiré il est temps de réaliser l'ampleur du travail de renforcement des murs. En plus des nombreuses fissures apparues sous le papier peint, le trou au dessus de la porte doit aussi être comblé. En parallèle, et perché à 3.5m le plafond est entièrement renforcé à l'aide de laies de papier de verre et repeint. Dernière étape de cette longue période de travail "préparatoire", l'entièreté des murs de la pièce est passée à l'enduit afin de fournir une base neutre et unie avant la pose du papier peint.
Mais que tout se passe aussi bien serait trop beau. En effet c'est à cette étape du chantier que la "cheffe de chantier" et experte de l'enduit a du quitter le chantier suite à une tendinite de l'épaule à force d'enduire les murs ! (Nous ne pourrons jamais assez exprimer notre gratitude pour la passion et le travail que toutes ces "bonnes volontés" mettent à l'ouvrage.)
Une fois la préparation de chantier terminée il est temps pour un bon nettoyage du sol afin d'attaquer le papier peint avec le moins de poussière ambiante possible. Celle-ci risquerait de se glisser entre les laies de papier peint et le mur et donc de rendre le travail moins pérenne.
En parallèle les boiseries et l'encadrement de la fenêtre sont peint en blanc, ce qui apporte d'ores et déjà beaucoup plus de lumière à la pièce.
Là encore, le choix de papier peint avait été l'objet d'une concertation familiale, qui après le résultat de la chambre bleue n'a pas hésité longtemps avant de choisir le même motif médaillon, proche de ceux du XVIIIe siècle, dans une autre teinte.
Après un premier ménage et de nombreux calculs pour découper les laies aux bonnes dimensions et selon les motifs, les laies sont enduites dans le couloir avant d'être apposées sur les murs eux
même badigeonnés de colle. C'est à ce moment là qu'apparaît le savoir faire des bénévoles venus aider : la minutie nécessaire à poser une laie de papier peint pour que le motif s'accorde
parfaitement avec la laies précédente tout en étant parfaitement ajustée au niveau du plafond.
Une fois la totalité du papier peint posé dans la chambre, il est temps de démonter l'échafaudage, et de commencer à nettoyer la pièce. Cependant avant de retirer les protections au sol, les plinthes sont peintes en bordeau afin d'ajouter une couleur plus moderne à la pièce et assurer les finitions des murs proprement. Cela fait, les protections sont enfin retirées, le parquet nettoyé et la chambre redécorée, avec l'ajout de quelques éléments assortis à la nouvelle couleur.
La pièce est fin prête à accueillir membre de la famille et invités lors de leur venue au Château du Passage !
Encore une fois, il est essentiel de remercier tous ceux qui ont travaillé sur plusieurs week-end tout au long de l'année 2017 pour permettre à cette chambre de retrouver charme et luminosité et ce, en finalement très peu de temps ! Sans tous ces bénévoles qui répondent "présents" à chaque chantier, le Château du Passage et ses intérieurs n'auraient pas l'allure qu'ils ont aujourd'hui.
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